Pour les articles homonymes, voir Pierrefonds (Oise) (homonymie).
sur le ru de Berne. La commune se situe à environ 80 km au nord-est de
.
Histoire
Le centre du village se situe non loin de vestiges
gallo-romains au mont Berny. Ces habitations auraient été construites au carrefour de la voie romaine
Soissons-
Beauvais par
Champlieu et Soissons-Beauvais par le gué de
Compiègne. Le site se trouve à la lisère des marais que recouvrent aujourd'hui la
Forêt de Compiègne et marque la limite occidentale du Soissonnais que contrôle la
peuplade gauloise des
Suessions.
Au Xe siècle, l'ancien Château aurait été détruit. Le nouveau château est construit plus à l'ouest près de la forêt sur une butte. Le village s'installe à son pied. Le fort devient puissant, protège de nombreux monastères ou villages et lève des impôts féodaux.
Au XIe siècle, sous Nivelon Ier (mort vers 1072), la Seigneurie comprend une partie des forêts de Compiègne (alors nommée forêt de Cuise) et de Retz, Chelles, Couloisy, Croutoy, Haute-Fontaine, Jaulzy, Saint-Etienne, Retheuil, Montigny-Langrain, Taillefontaine, Mortefontaine, etc.
Pierrefonds est le chef-lieu de la plus grande des six châtelleries du Duché de Valois. Le roi Louis XIII dépêche en 1616 un corps spécial commandé par Charles de Valois pour assiéger Pierrefonds, puis le cardinal de Richelieu demande la destruction du château.
On rend la justice à Pierrefonds jusqu'en mars 1780, date à laquelle elle est transférée à Villers-Cotterêts.
Le village, devenu ville d'eau sous le nom de Pierrefonds-les-Bains, connut un fort engouement au Second Empire avec la restauration du château et au début de la Troisième République avec la construction de la gare ferroviaire. Pierrefonds compta alors jusqu'à 9 hôtels et 200 000 visiteurs annuels, une fréquentation réduite de moitié au début des Années 2000.
Le village était également connu, au début du XXe siècle, pour sa production de poteries de grès et leurs remarquables glaçures à cristallisations étoilées. La fabrication, débutée en 1903, cessa en 1986. Les pièces restent très recherchées par les collectionneurs.
Administration
Liste des maires successifs |
Période | Identité | Parti | Qualité |
---|
| mars 2001 | Michèle Bourbier | | |
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE) |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|
1 548 | 1 531 | 1 474 | 1 376 | 1 548 | 1 945 |
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes |
Monuments
Article détaillé : .
- Château de Jonval, dont la Chapelle est une réplique de celle du château de Chantilly
- Église Saint-Sulpice, église de l'ancienne collégiale Saint-Sulpice, Crypte et partie romanes de 1060
- Gare ferroviaire (ouverte en 1884, fermée en 1962)
- Hôtel des thermes (les bâtiments des thermes ont été détruits) sources d'eaux sulfureuses découvertes en 1846
- Monument aux infirmières, dédié aux infirmières de France mortes sur le champ de bataille
- Moulin de Fontenoy
Jumelages
Personnalités liées à la commune
- Carlo Bugatti
- Lucien Lacaze : Journaliste, Amiral, haut fonctionnaire et académicien français
- Corot, Paul Huet (1803-1869), Eugène Lavieille (qui avait souhaité être impliqué dans les travaux de restauration du château) sont venus peindre à Pierrefonds, réalisant des vues du château. Ainsi, une Vue du château de Pierrefonds (vers 1840-1845), peinte par Corot se trouve au musée des Beaux-arts de Quimper.
- Michel Zévaco (1860-1918), écrivain, auteur de la série "Les Pardaillan" a vécu dans la commune.
- Eugène Viollet le Duc, architecte
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Louis Graves, Cantons d'Attichy et de Compiègne Volume X, éditions Res Universis (Paris), 1991 ; réédition du Précis statistique sur le canton d'Attichy et du Précis statistique sur le canton de Compiègne de Louis Graves, parus dans lAnnuaire de l'Oise en 1836
Liens externes
Notes, sources et références